Qu’est-ce qu’un scénario de jeu ? C’est une dimension parallèle, fictive, que les joueurs acceptent dans toutes ses spécificités. Le cerveau des joueurs va alors s’immerger dans un univers et s’apprêter déjà à ressentir des émotions, à affronter des défis, rencontrer des obstacles, se sentir puissant. Et c’est aux game designers de s’assurer que tous les éléments de jeu soient réunis pour arriver à maintenir un univers immersif et cohérent. Alors comment procéder ?

 

1. Imaginer un scénario qui fait sens

Le scénario, c’est la base de votre salle d’escape game, c’est son ADN. C’est aussi ce qui fera venir les joueurs chez vous plutôt que chez votre concurrent. Alors, quand bien même un univers de jeu est fictif, il doit avoir une logique bien ficelée sans quoi vous perdrez vos joueurs. Attention aux anachronismes, les facilités scénaristiques peuvent vite se transformer en sérieuses incohérences…

On peut trouver les talkie walkie utiles pour communiquer avec les joueurs mais ils n’ont été créés qu’en 1937, ils ne peuvent donc être utilisés si le scénario a lieu lors de la Prohibition par exemple. Le game designer doit donc mettre beaucoup de soin à construire l’histoire du jeu, l’intrigue générale ainsi que les caractéristiques psychologiques des personnages – on pense notamment aux personnages de Game Masters qui doivent être particulièrement travaillésCe sont ces éléments qui permettront véritablement l’investissement émotionnel des joueurs dans l’univers ludique.

 

2. Développer le scénario en concept pour un escape game

Après avoir écrit votre scénario, c’est le concept en lui-même que le game designer va devoir développer – l’idée étant de donner au joueur l’envie de s’impliquer dans le jeu et de relever les challenges. Cela demande de penser son concept sous deux échelles : l’échelle globale en imaginant l’ expérience en elle-même et son déroulé, l’articulation de ses énigmes et missions mais aussi l’échelle microscopique (positionnement des obstacles ou indices, niveaux de difficulté, logique…). Garder tous les joueurs actifs, répartir les énigmes entre eux quel que soit leur nombre, éviter les temps morts…

 

3. Travailler la variété de son gameplay

Si le scénario est indispensable, quel qu’il soit, le gameplay l’est encore plus lors de la création d’un jeu : variété et difficulté des énigmes, ressorts ludiques, ergonomie, interactions… Dans l’escape game, le game designer est le maître du temps et de l’espace, il a donc plutôt intérêt à ne pas se tromper. C’est aussi le gameplay qui permettra aux joueurs de persévérer jusqu’à la fin du jeu. Et, en effet, rien de plus frustrant qu’une salle faite uniquement de cadenas ou d’écrans par exemple, le plaisir et le succès se trouvent dans la diversité ! Quoi de plus satisfaisant qu’une plaque d’aération à dévisser soi-même ?
 

4. Faire des tests !

Un bon game designer est un game designer expérimenté et curieux. L’on peut créer des jeux à toute occasion alors autant ne pas s’en priver : testez vos idées sur votre famille, vos amis lors de vos soirées. Leurs retours seront les plus instructifs pour définir ce que vous devez retravailler dans votre façon d’imaginer des énigmes et plus généralement des jeux.

Vous êtes désormais armé de nos meilleurs conseils pour élaborer un bon game design. C’est le début du chemin… Et si vous avez besoin d’être accompagnés, nos équipes de professionnels sont disponibles pour vous conseiller voire réaliser votre scénario !